Origines des cabanes tchanquées

Tout commença en 1883 lorsque la première cabane tchanquée fut édifiée au lieu-dit « Sourdouille ». Cet endroit est situé à l’Est de l’île aux oiseaux. Le constructeur de la cabane était un habitant de la ville voisine de Gujan-Mestras appelé Martin Pibert. La cabane avait à l’époque pour principal objectif d’aider les ostréiculteurs et de leur offrir un abris pour ce protéger en cas de mauvais temps. Elle fut crée prêt des parcs ostréicoles impériaux de l’époque.

La construction de la premiére cabane tchanquée…

Sa construction bien au dessus du niveau de la mer offrait à ses occupant la possibilité de garantir la surveillance des parcs à huîtres avoisinants. Grace à leur haut perchoir ils pouvaient même guetter à marée haute. C’était une maniére à l’époque de réduire les tentatives de vols d’huîtres. Mais cette cabane faite de bric et de broc n’était pas d’une fiabilité à toute épreuve, le sel de la mer qui grignotait progressivement les pilotis de bois. Mais c’est une grosse tempête en 1943 qui détruisit cette cabane tchanquée. Aujourd’hui, on peut encore voir quelques reste de ses piliers en bois à marée basse au ras du sable.

… puis la création d’une seconde …

Il faudra attendre deux ans pour qu’en 1945, un jeune déménageur habitant la ville d’Arcachon, Monsieur Landry, décida d’ériger une seconde cabane à une quarantaine de mètres des ruines de la première. Cet Arcachonnais, n’était pas vraiment un spécialiste de la mer il n’avait aucune activité professionnelle en rapport avec la mer. Il bâtit cette cabane tchanquée uniquement pour un usage de privé de loisir. Cette cabane tchanquée aux volets de couleur rouge, posséde actuellement le numéro 51, numéro qui désigne la référence de la concession attribuée au constructeur. Aujourd’hui, c’est toujours les descendants de ce bien heureux qui à le plaisir de détenir la concession.

 Qui sont aujourd’hui les propriétaires des cabanes tchanquées ?

C’est Monsieur Julien Longau, un entrepreneur en bâtiment et un ancien Maire-adjoint aux travaux de la ville de la Teste de buch, qui récupéra la concession numéro 53 (la première cabane). Il commença des travaux dans les années 1950 et la construction fut achevée presque 5 ans après, en 1954. Son usage ne fut plus celui de l’ostréiculture, et c’est pour un usage privée que la cabane 53 fut construite à coté de la cabane 51. A sa mort, c’est sa fille Paulette Longau qui a bénéficié du droit à l’occupation jusqu’en 1975. Puis l’autorisation fut renouvelée en 1997 jusqu’au décés de Madame Longau. Elle n’avait pas d’héritier, la cabane fut alors récupérée par l’Etat et le Conservatoire du littoral qui en ont confié la gestion et la préservation à la commune de La Teste de Buch.

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